Que vous soyez médecin, soignant, patient ou simple citoyen, la pandémie vous a touché. Et cette pandémie qui affecte le monde entier, avec une ampleur inédite, nous le rappelle : le bien le plus précieux pour l’Homme reste et restera la santé.

Le vieillissement de la population de plusieurs grands pays redéploie les besoins en matière de soin. En 2030, les plus de 65 ans représenteront un quart de la population française et souffriront en moyenne de 4 à 6 pathologies, ce qui aura pour conséquence la nécessité de favoriser le virage ambulatoire et le maintien des personnes les plus âgées à domicile .

Depuis quelques années, une vague d’innovations technologiques déferle sur le monde de la santé, soulevant des espoirs inédits. Toutes les innovations, y compris les innovations en e-santé, permettant une compréhension plus fine des facteurs de risque et mécanismes des pathologies devraient permettre d’aller vers une médecine prédictive. Par ailleurs, les avancées de l’Intelligence Artificielle, du Deep Learning et de l’Internet des objets ouvrent des possibles qu’il est difficile d’évaluer encore à ce jour. Il convient néanmoins de suivre ces progrès pour imaginer les solutions de demain.

De plus, la démocratisation de l’accès à l’information médicale a d’ores et déjà modifié le rapport des patients à la médecine. Les patients sont aujourd’hui acteurs de leur propre santé et interagissent davantage avec leurs professionnels de santé. Ils sont également demandeurs de plus de prévention, une logique qui offre au secteur l’opportunité de se diversifier pour mieux les accompagner.

Ces nouvelles technologies médicales (Medtech) vont révolutionner le parcours de soin avec une construction de ce parcours par pathologie, ce qui permettra de tirer profit des progrès en cours et contribuer utilement à la révolution du mieux-vivre et du mieux vieillir qui se dessine aujourd’hui.